Le iaïdo est un art martial adapté à toutes et à tous : échanges avec des pratiquantes.
Le iaïdo, art du sabre japonais, est souvent méconnu, pourtant il se révèle être une pratique adaptée à toutes et à tous, que ce soit sur le plan physique, mental ou culturel.
Il y a deux ans, Marine nous a rejoints, puis Clémence et Sandrine lors de la dernière saison !
Nous espérons donc que le nombre de pratiquantes va continuer sa progression au cours des prochaines années !
Ci-dessous, la synthèse de certains échanges avec les pratiquantes du club et celles rencontrées pendant les stages.
1. Une discipline non violente, sans affrontement direct
Le iaïdo se pratique sans combat réel ni contact physique. L’adversaire est imaginaire : l’essentiel se joue dans la précision du geste, la concentration et la présence. Cela crée un espace sécurisé où chacun·e peut s’exprimer pleinement, sans peur ni pression physique.
Cela en fait une pratique idéale pour celles et ceux qui souhaitent apprendre un art martial sans entrer dans des situations de confrontation corporelle.
2. La technique prime sur la force
Le iaïdo ne repose ni sur la force brute, ni sur la taille, mais sur la justesse des gestes, l’équilibre, la fluidité et l’intention. Le corps travaille en douceur, avec précision. Cela permet aux pratiquantes de tous âges et de toutes morphologies de progresser rapidement, en se concentrant sur la maîtrise intérieure plutôt que la puissance extérieure.
C’est un art martial d’intelligence corporelle, pas de domination physique.
3. Développement de la confiance en soi
Manier un sabre, même symboliquement, n’est jamais anodin. Le iaïdo aide à développer une posture de dignité, de calme et d’assurance. Chaque kata (enchaînement de mouvements) invite à se tenir droit, ancré, à affirmer sa présence et sa concentration.
C’est un chemin vers la confiance, l’autonomie et la sérénité dans ses actions.
4. Une pratique élégante et introspective
Le iaïdo est souvent décrit comme un art martial « silencieux », esthétique et méditatif. Il attire celles et ceux en quête d’une discipline raffinée, empreinte de sens et de symbolisme. Il est possible d’y cultiver une grâce naturelle dans les gestes, tout en développant une grande rigueur personnelle.
C’est une voie de beauté, de contrôle et de conscience de soi.
5. Sororité, respect mutuel et respect du corps
Les dojos sont généralement des lieux respectueux, calmes et inclusifs, où chacun, femmes et hommes, trouve souvent un climat de bienveillance propice à l’apprentissage. Le respect du partenaire, de soi et du sabre est au cœur de la pratique. Aussi, chaque corps est unique : en iaïdo, certains éléments techniques sont ajustés pour respecter les différences physiques entre femmes et hommes.
Dans l’apprentissage du iaïdo, le respect du partenaire, du corps et de la technique est essentiel. Le corps doit s’adapter à la technique, mais la technique doit également s’adapter au corps.
De ces échanges, il ressort que le iaïdo offre aux pratiquantes et aux pratiquants, une voie de développement personnel, de maîtrise de soi et de liberté, dans une pratique sans violence, mais exigeante et profondément enrichissante.
C’est une voie de l’élégance et de la force intérieure, où chaque mouvement est une affirmation de soi.